Wednesday, November 15, 2006

Making Off: Sacré Film de Nouri Bouzid

hello la compagnie,
je suis allé voir laprem dans le cadre des JCC le film de Nouri Making Off avec comme acteur principal lotfi Abdelli et Afef ben Hamouda..

Avant de débuter la projection, le réalisateur est monté sur scène et il a dit: film yza3za3..
bon je me suis dite peut être il traite de problèmes tabous tels que la prostitution, la drogue , l'homosexualité ou la drogue ou peut être il contient des passages chauds mais assez provocants..

j'ai reagrdé le film, il file la frousse, et fout vraiment les jetons..très original, il est assez courageux le mec pour faire un film pareil, il est talentueux, il m'a bluffé..
waw , ça fait un bail que je n'ai pas reagrdé un film pareil : il parle d'intégrisme , ou plutot comment nait l'intégrimse, comment ça fonctionne le lavage des cerveaux par les "gourou" auprès des jeunes désorientés et surtout défavorisés, les réflexions et les convcitions de ces intégristes..
mede ça fout la frousse!! comment il détourne notre religion !!dire que l'islam est une religion de tolérance...
c'est un film à voir , je vous le recommande fortement..

11 comments:

YASMINA said...

ça rapelle un peu le style de Woody Allen dans Hollywood ending.

Anonymous said...

oui je viens de voir qq extraits à la télé ça doit etre interressant!

nouri bouzid est l'un de nos meilleurs realisateurs, tes eloges ne m'étonnent pas;)

ziggy_kaboul said...

Desole les gars mais c un film merdique Il s'agit d'une commande de la pure production propagande americaine le propos du film aussi est loin de la verite de nos jours Aussi c est à la mode le terrorisme de nos jours J etais decu a la fin du film puisque j assitais à la mort du cinema du sud et oui malheureusement... mais la chute du film ne m a pas du tout touché... Nouri Bouzid tu es un con desole si on n arrive pas par les images on peut pas arriver par le making off pour transmettre nos propos qui sont loin de notre vie quotidienne Mon gars revient sur terre et toucher d autres tabous au lieu de faire la marrionete pour avir des prix (Desole pour les fautes j ecris en ragecontre ce film et j pas pu m exprimer assez bien)

Anonymous said...

désolée pour toi Ziggy mais un argument comme nouri bouzid est un con n'est pas très persuasif..
Un making off se sont aussi des images..
Propagande pour quoi?
Quelle est la réalité qui est loin de l'intégrisme aujourd'hui?
Propagande americaine dans un film du Sud qui a bataillé pour sortir...
pas très logique tout ça

Anonymous said...

Voici donc le dernier Bouzid, que personnellement, j’attendais avec une grande impatience car j’avais entendu parler de l’histoire et qu’elle me semblait très intéressante pour ne pas dire même vitale à ce moment précis de notre histoire tunisienne et notre civilisation arabo-musulmane mais aussi car depuis 1990 j’attends à chaque fois la renaissance de ce cinéaste qui nous a offert trois films des plus marquants des années 80 pour sombrer après dans une médiocrité qui semblait sans espoir de sortie jusqu’à « Poupée d’argile », où il en a un peu émergé.





Comment sombrer dans le côté obscur ?



« Making-off » est la preuve indiscutable qu’on ne fait pas nécessairement un film avec un bon sujet, car oui « Making-off » n’est pas un film. Là où « Jounoun » est du théâtre filmé magistral, intense, profond, viscéral, bouleversant, courageux, « Making-off » n’est autre que Nouri Bouzid qui se masturbe devant la caméra et qui nous donne en prime le mode d’emploi du pourquoi et du comment de sa masturbation.



Encore une fois, le sujet est plus qu’intéressant mais quand on construit une maison, les fondations sont fondamentales mais dit-on d’une maison qu’elle est belle et solide si ses fondations sont solides mais le reste plus que défaillants et d’une laideur manifeste ? Un film s’il lui faut un sujet intéressant, pour qu’il soit un film réussit, il reste encore d’en faire le scénario, d’en construire les personnages, d’en préparer le tournage, de le mettre en scène ; de bien le jouer, bien le filmer ; le construire, le monter, le mettre en son et plus encore.



Un dernier mot sur le sujet avant de passer à tous les points défaillants dans ceux cités à l’instant, et ceux qui le sont moins : il ne faut surtout pas se leurrer, si le sujet général est intéressant il n’est en aucun cas nouveau car au-delà du fait particulier du jeune danseur qui finit par vouloir devenir kamikaze, le sujet plus global est celui de la normalité qui peut se transformer en barbarie, en d’autres termes, comment des êtres normaux peuvent-ils se transformer en tueurs en puissance, à fortiori, s’il sont au départ doué d’une sensibilité artistique. Récemment, deux films au moins ont déjà traité de ce sujet : le chef-d’œuvre « Elephant » de Gus Van Sant et le non moins génial mais beaucoup plus méconnu « The great ecstasy of Robert Carmichael », film qui date de tout juste un an et qui est la première œuvre d’un jeune anglais du nom de Thomas Clay. Ce dernier est encore plus proche de « Making-off » car il a aussi pour toile de fond la guerre en Irak. La différence est que Thomas Clay l’utilise de façon intelligente et profonde alors que Bouzid de façon superficielle et manichéenne (je reviendrais un peu plus tard sur ce point).









Making-off de Making-off



Commençons par ce qui fait le plus débat sur ce film et dont on n’a pas finit d’entendre parler : les trois séquences de « making-off » : je mets ici ce terme entre guillemets pas parce que c’est le titre du film mais parce que les séquences en question sont du faux making-off car un making-off a deux principes : qu’il ne soit pas joué (et là c’est le cas) et qu’il ne soit pas réalisé par le réalisateur du film dont il montre le tournage (et encore une fois ici c’est bien le cas).



Voici le premier grand problème du dispositif mit en place par Nouri Bouzid (qui, soit-dit en passant, n’est en rien original puisque le principe de film dans le film et de mise en abyme du film que l’on voit est très courant depuis belle lurette) : son artificialité. Un pseudo making-off qui perd ainsi tout caractère de distanciation.

Son deuxième problème, qui découle du premier, est la crédibilité et la justesse des situations (puisqu’elles sont écrites, jouées et mise en scène, elles obéissent donc aux mêmes règles que n’importe quelle scène, la difficulté est dans ce cas qu’elles doivent paraître non écrites, non jouées et non mises en scène) : rappelons que les trois séquences sont dûes au fait que l’acteur qui est supposé jouer le rôle principal interrompt le tournage du film que nous regardons (je ne met pas son nom car comme je l’ai dit, ce n’est pas l’acteur qui s’interroge c’est un « personnage d’acteur » qui joue à s’interroger). Mais que nous disent ces scènes à propos de l’acteur qui joue à être un acteur : c’est que c’est un garçon stupide puisqu’il est incapable de faire la différence entre la réalité et la fiction (dans la première séquence) et puisqu’il confond dramaturgie et pensée dans une séquence suivante. Comment Nouri Bouzid peut-il essayer de nous faire croire que Lotfi ABDELLI ne distingue pas entre la réalité des pensées de son confrère Lotfi DZIRI (qui joue le rôle du gourou) ni de celle de son réalisateur qui a écrit le dialogue ?

Quand à l’autre problème, il est purement esthétique, mais une esthétique qui est parfaitement cohérente avec les deux problèmes précédents à savoir : la volonté didactique et discursive du cinéaste l’amène à marquer nettement la rupture entre les images de la fiction et celles de la fiction dans la fiction : caméra qui tremble de façon subite et exagérée, image couleur sépia… rien ne nous est épargné. Ce qui montre que le but de Bouzid avec ces séquences n’est nullement une interrogation et une réflexion sur les images, sur la « réalité » de son art, qui pouvaient être intéressantes dans ce film précisément parce qu’au fond, il parle de mensonges et d’illusions, mais au contraire et seulement dans un but d’explication et de justification.



Ceci étant dit, qu’est-ce qui a donc poussé Nouri Bouzid a usé de cet effet de style dans ce but précis (et non pas par exemple pour faire éclater le récit ou réfléchir sur les frontières entre fiction et réalité, etc, etc.) : au vu du film, à l’écoute de ce qu’il en a dit avant la projection, dans le débat etc., trois réponses qui se mélangent dans son esprit je pense : un mépris total pour l’intelligence des spectateurs doublé d’une prétention aveuglante quant à sa propre intelligence, une lâcheté politique (sur laquelle je reviendrais) et une impasse artistique.

N’étant pas né de la dernière pluie, Bouzid se défend vis-à-vis des critiques portant sur ces séquences en répondant qu’elles étaient improvisée en jouant sur le sens ambiguë de ce terme : faut-il rappeler que l’improvisation n’est pas réelle, qu’elle est une des nombreuses techniques de jeu ? Faut-il rappeler qu’elle obéit à des règles comme tout autre technique ? Faut-il rappeler que des dialogues improvisés ne veulent absolument pas dire qu’ils n’ont pas été préparés à l’avance et qu’ils sont balisés pour transmettre une idée bien précise décidée par le cinéaste ? Ainsi, Bouzid ne répond pas sur le fond mais déplace la problématique parce qu’à mon humble avis il se retrouve complètement impuissant face à un projet qui lui a échappé.





Making-off sans making-off



Essayons maintenant d’analyser le reste du film, à savoir la fiction en tant que telle.

Je commence par passer rapidement sur les points plutôt positifs : une mise en scène correcte, sur ce plan là, Bouzid n’a au moins pas régressé, mais il n’a pas progressé non plus, c’est de l’artisanat très bien fait, mais le contraire aurait été étonnant ; un scénario assez bien ficelé (d’ailleurs c’est une tendance assez générale et bienvenue dans le cinéma tunisien depuis quelques temps) ; de bons acteurs (en tout cas les trois plus importants : celui de Bahta joué par Lotfi Abdelli, du gourou par Lotfi Dziri et de la mère de Bahta par Fatma Ben Saîdane).



Mais attention, un bon scénario et de bons acteurs ne cachent malheureusement pas une grande faiblesse dans la construction des personnages, dans les rapports qu’ils entretiennent entre eux et dans l’évolution du plus important d’entre eux : celui de Bahta. Malheureusement comme dans l’ensemble du film, ici aussi Bouzid cède à la facilité, à la simplification et au stéréotype alors que le sujet est complexe et qu’on s’attend dans ces cas à plus de subtilité. Les personnages sont donc fortement typés, le caractère n’a aucune partie de mystère, ni de contradiction ; leurs motivations sont claires et tracées à grands traits : les exemples des islamistes est le plus frappant (barbes, cercle foncé sur le front, regard ombrageux, menteurs, faux...)

Quant aux rapports qu’entretient Bahta avec sa petite amie dans le film, ils ne sont pas à la hauteur de leur importance dans le récit puisqu’ils sont malgré tout un moteur un peu positif pour Bahta au début (il frime devant elle, il lui fabrique un personnage avec des fils de fer…) puis très négatif plus tard. Cependant restons déjà au début car malheureusement, ce moteur si important pour Bahta ne fonctionne pas car aucune alchimie ni entre les deux acteurs ni entre leurs deux personnages n’existe. Ensuite parce que le cinéaste en fait un élément déterminant dans le comportant de Bahta sans qu’il prenne le temps d’explorer cette relation. En clair, leur rapports ne sont pas ambiguës, ils sont très clairs mais ils n’obéissent pas à leur logique intérieure propre de personnages (avec sa cohérence et ses contradictions aussi) mais à celle du souci de didactisme du réalisateur.



Ce même souci de didactisme édulcore le propos politique du film, propos tant vanté par Bouzid lui-même avant la projection, déclarant que son film allait « bouleverser » certaines opinions et vanté aussi dans le film lui-même, pendant les séquences de making-off. En réalité, qu’en est-il ? Rarement un film de cette importance n’a été aussi politiquement correct et n’a essayé de caresser le plus de parties possible dans le sens du poil.

Par exemple, parmi les moteurs de la conversion du personnage nous est présenté en vrac : la guerre en Irak, une déception amoureuse, un rapport conflictuel avec le père. Reste la question de la situation socio-politique inhérente au pays. Ici, toute l’hypocrisie de Bouzid se fait jour et est manifeste dans le rapport au pouvoir représenté dans le film par la figure du policier. Tout d’abord, signalons que Bahta est confronté aux policiers une première fois alors qu’il fait une bataille de danse avec ses amis contre un autre groupe. Les flics débarquent, l’un deux en civil (joué par un acteur de tendance comique et qui est sympathique aux yeux du spectateur et téléspectateur tunisien) lui pardonne en fin de compte avec une attitude paternaliste qui lorgne même vers une certaine tendresse ou peur qu’il arrive du mal à Bahta. Bahta est arrêté une deuxième fois alors qu’il fait une sorte de scandale complètement injustifié à sa petite amie et qu’il en arrive aux mains avec le frère de cette dernière. Au poste, on découvre en plus qu’il a volé des téléphones portables. Mais grâce à l’intervention d’un cousin flic il est relâché « sans même avoir signé d’assignement » (iltizêm). Puis Bahta est poursuivit et recherché par les forces de l’ordre parce qu’il a volé l’uniforme de son cousin et qu’il s’est balladé avec dans la rue en interpellant les gens notamment dans une scène dans un café où c’est là que les islamistes le repère à la faveur de son audace. Là où je veux en venir c’est que le seul propos socio-politique du film est celui de la confrontation avec les policiers et que à chaque fois, Bouzid prend le parti de les présenter de façon sympathique ou quand ce n’est pas le cas (bien sûr toujours dans la limite du politiquement correct puisque l’acte le plus violent que l’un deux commet est celui d’une petite tape sur la tête de Bahta et le fait de lui enlever son bandana), il justifie leur action par une faute et une inconscience du personnage. Une manière de dire qu’il l’a mérité, ou pour aller plus loin, une manière de légitimer la répression.

Sur un autre plan, sur l’islam et les islamistes : comme déjà dit plus haut, ils sont fidèles dans le film à leur caricature. Ils représentent clairement l’axe du mal. Et de plus, il n’est jamais fait mention dans le film de notre réalité islamiste passée et présente. Où est le « tza3zi3 » promis par Nouri Bouzid lui-même ? Où est ce « film monstre qui va faire trembler le pouvoir, les islamistes et les intellectuels » selon les termes du personnage de l’acteur dans une des séquences de making-off ?

Pour preuve de cette volonté de faire entendre à la majorité des gens ce qu’ils veulent entendre, ce qui s’est passé dans la salle pendant la projection : plus d’une demi-douzaine de salves d’applaudissement… Un film qui est supposé et même présenté comme allant déranger reçoit-il ce genre d’accueil ? Au moment même où Fadhel Jaîbi est censuré, je crois que Nouri Bouzid devrait avoir au moins la décence, à défaut de l’honnêteté, et ne plus parler de courage et de prise de positions dérangeantes.





Un petit détail pour finir, un exemple, une scène emblématique à la fois de la volonté démonstrative du cinéaste doublée de son impuissance artistique : la seule image choquante du film n’est pas l’œuvre de Nouri Bouzid, elle est celle de l’américain égorgé devant une caméra en Irak, vidéo que regarde Bahta dans la maison du gourou. Nouri Bouzid montre cet homme entrain de se faire égorger et un haut-le-cœur soulève une partie de la salle. Nouri Bouzid est donc obligé d’utiliser des images tournées par les gens qu’il condamne pour arriver à créer l’effet qu’il cherche. Si çà ce n’est pas de l’impuissance totale et de la confusion intellectuelle, qu’est-ce ?



Le titre arabe du film est « Dernier film », j’espère pour Nouri Bouzid et pour le cinéma tunisien qu’il soit vraiment son dernier.

Nina said...

chose promise, chose due... g bocou entendu parlé de ce film, mais g raté la prmière projection, j'espère kil ne sera pas censuré à sa sortie en salles d'autant plus que son titre en arabe c ékher film (dernier film)... a voir... en entier j'espère...

Anonymous said...

ahla, je sais pas si tu a lu mon message mais voila encore mon eemail


naj.abdellatif@hotmail.com

La Blogeuse said...

http://www.dailymotion.com/adibs1/video/xo6eb_nouri-bouzid

Anonymous said...

Bonjour,
Courts, mon ami(e), très courts...
Tes arguments sont courts
Pourtant au début c'était prometteur quand tu exposais ton savoir : making off, personnages, points de vue...je pensais que j'allais enfin comprendre quelque chose à ceux et à celles qui reprochaient des faiblesses au film...
Tu écris "...Encore une fois, le sujet est plus qu’intéressant mais quand on construit une maison, les fondations sont fondamentales mais dit-on d’une maison qu’elle est belle et solide si ses fondations sont solides mais le reste plus que défaillants et d’une laideur manifeste ? Un film s’il lui faut un sujet intéressant, pour qu’il soit un film réussit, il reste encore d’en faire le scénario, d’en construire les personnages, d’en préparer le tournage, de le mettre en scène ; de bien le jouer, bien le filmer ; le construire, le monter, le mettre en son et plus encore"
Mais le scénario est là, les personnages sont là. "Bahta", Lotfi Abdelli, à ne plus distinguer entre le personnage et l'acteur, s'y est mis à fond. Ne serazit-ce que ce personnage et celui de la mère interprétée magistralement par Saïdane?...
Bouzid est resté fidèle à la qualité d'écriture de scénario, de la direction d'acteurs, de la création d'atmosphère et d'ambiance"...
C'et un film que j'ai beaucoup aimé tout simplement parce que contrairement à bien des cinéastes tunisiens, Bouzid ne se réfugie pas dans le passé, il parle de l'ici et du maintenant : il parle - myopie quand tu nous tiens - du chômage, des quartiers pauvres, d'une jeunesse sans perspectives en perte de repères...(et tout ça ce n'est pas suffisant pour que le film gêne un peu quand même?bizarre...)et il parle - ô lèse majesté intégriste - de la folie meurtrière des intégristes et alliés...
Insinuer que Nouri Bouzid fait un film de commande, ou caresse le pouvoir dans le sens du poil, faire une comparaison inappropriée entre le cinéma de Bouzid et le travail de Jaïbi, tout ça c'est diminuer la force de ton argumentation.
Oui Bouzid est courageux, car pour beaucoup moins que ça, des créateurs ont été tout simplement égorgés...Rabbi Yahfdhou...
Alors de grâce, approfondissons le débat et ne faisons pas des procès gratuits d'intention à Bouzid...
Bouzid a fait un film qui donne carrément froid au dos, voir son fils, son frère, son cousin,bref un jeune s'engouffrer dans une pente telle que celle du "terrorisme" au nom de ne je sais quelle vision de la religion, ça vaut le détour
Bouzid ne fait pas dans le didactisme, il voit ses personnages comme ça, quand à la barbe et au "rond noir" sur le front, il ne faut pas être intégriste pour les avoir...mais je ne conais pas d'intégristes qui n'aient de tels "signes ostentatoires" (à moins de se dissimuler...)
Je crois que Bouzid a touché à un "tabou" pour la droite religieuse et ses alliés de "progrès", là il est allé trop loin, il "faut" le "descendre" moralement, en attendant de le descendre pour de bon...(je sais que "pousse" un peu, mais c'est voulu et conscient.
Toutefois pour être juste, ton article est quand même bien structuré, argumenté (malgré des moments de grande fragilité)

Tout en choisissant l'anonymat, je peux dire que connais Nouri, je sais que ce n'est pas un type "lâche" et qu'il a le courage de ses idées, il l'a souvent prouvé dans le passé, certes, mais aussi dans le présent, même s'il est aujourd'hui quelque part comme beaucoup de gens de son âge, "un héros fatigué"...mais il demeure malgré tout un "empêcheur de dormir debout ou de "tourner en rond"

Anonymous said...

Nouri Bouzid n'a pas pondu un bon scipt depuis des années, son avant dernier film aussi traitait d'un sujet très intéressant ("Poupées d'argile" sur les "bonnes à tout faire" en tunisie) mais son traitement moralisateur, binaire, manichéen et franchement dogmatique m'a définitivement convaincu que Bouzid "khrof" pour de bon. Il devrait se contenter de donner des cours de cinéma ou d'emmener ses arrière petits enfants au zoo, parce que là, il est en décalage complèt avec la réalité. Heureusement que la Tunisie a des talents comme Jileni Saadi ou Nejib Belkadhi qui réussissent encore à produire des films "honnêtes" au lieu de jouer, si mal, sur les sujets à la mode avec autant de naïveté.
Nouri restera dans l'histoire de notre cinéma pour les Sabots en Or, pour le scénario de Halfaouine... mais certainement pas pour cette merde en 16/9è.

Anonymous said...

Je trouve que vous êtes un peu dur avec Nouri Bouzid. le film est bon et se laisse voir. c'est vrai qu'il n'est pas très abouti et donne l'impression que les islamistes sont des gens naïfs (en laissant bahta leur filer) mais l'intention est bonne et le film est bon à montrer à de jeunes adolescents. les séquences de "making off" sont bien menées et donnent un peu d'epaisseur à la complexité du sujet. Je crois que Nouri Bouzid est vraiment passer à côté d'un grand film à cause de quelques invraisemblances (Bahta qui après avoir sombré dans l'intégrisme rêve de faire de la prison des intégriste une boite de danse et surtout kle dit à son émir !) ou la fin du film ou bahta se baladde à la pierrot le fou avec de la dynamite, en ville, puis dans un port. la chute est vraiment invraisemblable (et là je pense que Nouri ne l'a vraiment pas réfléchi) dommage pour le film. Mais dans l'emsemble, je dirais que le film pêche par un excés de générosité...c'est à dire que Nouri au lieu de traiter son personnage centarl avec inhumanité (comme le font les terroristes, a essayé au contarire de l'aidé un peu de s'en sortir mais sans le dire vraiment...il aurait pu mettre une autre séquence de making off où il debat avec son acteur de la chute du film....(Je dis çà comme çà parce que j'ai les boules)dommage, dommage...mais malgré cela, Nouri reste un bon cinéaste. N'oublions pas qu'on est en Tunisie...

 
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